Pour ses publications (Rustica, Système D, Bricothèmes) et ses sites (Rustica.fr et Maisonbrico.com), le groupe Rustica a mis en place une nouvelle solution de DAM. Elle constitue la base centrale de gestion de la production photos et vidéos du groupe. « Nous avions 400 000 médias (des photos et des vidéos accumulées depuis 4 à 5 ans, mais aussi des dessins techniques et des plans) à migrer » explique Laurelie Calef-Loheac, responsable adjointe du département Internet.
Une base commune pour l’ensemble du groupe
« Nous avons donc opté pour cette base médias commune aux trois sociétés du groupe (Rustica, PGV Maison et Maisonbrico.com), chacune restant toutefois identifiée indépendamment au sein de la base » rappelle Laurelie Calef-Loheac. Les contributeurs de Rustica n’accordent pas forcément leurs droits aux utilisateurs des autres sociétés. Le groupe a donc développé une véritable politique de gestion des droits d’auteur. « Aujourd’hui, quand quelqu’un injecte des photos dans la base, nous sommes capable de savoir de qui il s’agit, quels sont les droits qu’il a donnés et pour quelle société il dépose », ajoute la chef de projet. Ainsi, quand un utilisateur vient rechercher les photos, suivant le service pour lequel il travaille, il n’a accès qu’aux seules photos autorisées. Les autres lui sont masquées.
Vu la volumétrie importante de la médiathèque du groupe, ce sont les contributeurs qui, en déposant leurs photos, prennent le temps de les enrichir avec des mots clés. « Notre solution permet de faire de la géolocalisation et de la reconnaissance de visages par exemple, mais nous n’utilisons pas encore ces fonctionnalités », précise Laurelie Calef- Loheac. Car nous avons surtout des visuels de plantes et des photos de bricolage. En revanche, aujourd’hui, les utilisateurs peuvent effectuer des recherches en utilisant le nom latin des plantes.
La solution se présente sous la forme d’un portail Full Web, accessible par le biais d’un navigateur, avec un nombre d’utilisateurs illimité. Chacun d’eux reçoit un code d’accès pour pouvoir se connecter au portail, y compris en mobilité (pour les photographes en reportage par exemple).
Un fonctionnement très simple
« Le principe de fonctionnement est extrêmement simple, mais nous avons édité un guide utilisateurs pour les clients externes et assuré des formations en interne pour le dépôt, la recherche, l’entretien de la base, etc. » indique la responsable qui utilise également les fonctions de reporting pour savoir combien de photos ont été déposées, quel est le nombre de dépôts par photographe, qui utilise, etc. « Cela nous permet de voir si nous couvrons correctement tous nos sujets ou si pour certains cas, nous sommes en manque d’éléments ».
Cela nous permet de voir si nous couvrons correctement tous nos sujets ou si pour certains cas, nous sommes en manque d’éléments
Cette solution a été retenue (après un benchmark de 7 autres solutions), car elle répondait à la plupart des besoins du groupe, sans développement spécifique. Sans compter que la technologie sur laquelle elle s’appuyait était déjà connue en interne. « Ce qui nous a rassurés, s’il y avait un souci ou si nous avions besoin de reprendre la main en interne » explique Laurelie Calef-Loheac. Le prix, son côté « user-friendly » et la possibilité de pouvoir héberger les médias en interne sont également entrés en ligne de compte et ont fait la différence au moment de la sélection. « Nous restons en effet notre propre hébergeur ».
Des évolutions sont prévues, notamment l’interfaçage de la base avec le système de gestion de contenus du groupe. L’objectif étant de pouvoir lier certains visuels à les maquettes InDesign par exemple afin d’accélérer le travail de mise en page.