Guide dam – Reconnaissance des formes et géolocalisation dans les logiciels DAM

Les logiciels Digital Asset Management sont équipés d’un outil de reconnaissance des formes qui facilite l’indexation et la recherche des fichiers images ou vidéos.

Avec les autres systèmes, l’indexation et la recherche de documents se fait le plus généralement à partir des métadonnées. Il s’agit en fait d’informations texte qui apportent une description du contenu du fichier.

Avec un logiciel Digital Asset Management, l’indexation et la recherche de fichiers ne se fait plus uniquement à partir des métadonnées liées à chaque document mais à partir du contenu même du fichier. Cela est rendu possible par l’utilisation des outils de reconnaissance des formes. Au sein de sa photothèque, l’entreprise peut alors indexer et rechercher les fichiers par correspondance ou par similarité. Concrètement, en sélectionnant une image qui servira de référence à l’outil de reconnaissance, le logiciel DAM retrouve toutes les autres images dont les informations de forme sont proches. On parle autant de la forme d’un objet que de celle d’un bâtiment, d’un paysage, d’un logo ou encore d’un visage. De cette façon, le logiciel DAM détecte et affiche toutes les images qui se ressemblent.

De façon étendue, la reconnaissance de forme peut parfois aller plus loin que la simple reconnaissance des formes géométrique et s’étendre à la reconnaissance de tous types de motifs : lettre, chiffre, codes-barres, structure de texte, répartition des couleurs ou bien même les motifs sonore.

Reconnaissance des formes d’objets inertes ou reconnaissance faciale, l’outil des logiciels DAM permet d’optimiser la recherche de fichiers images ou vidéos en automatisant le regroupement par similarité. Grâce à cet outil, les entreprises comme les organismes publics gagnent du temps et augmentent alors leur productivité.

Sur Ephoto Dam, il suffira par exemple de cliquer sur la vignette d’un visage présent sur une photo pour lancer une recherche sur cette personne et ainsi obtenir l’ensemble des photos sur lesquelles elle apparaît.

Reconnaissance des formes ou reconnaissance faciale, elles reposent sur l’intelligence artificielle qui travaille pour l’utilisateur.

Il faut tout d’abord définir ce qu’est l’intelligence artificielle : il s’agit de l’ « intelligence » conférée à une machine pour qu’elle se substitue à l’homme dans la réalisation d’une tâche. La tâche en question est alors un travail que l’homme effectue en faisant appel à son intelligence. Ici, l’intelligence artificielle est au service du DAM pour se substituer à l’œil humain dans la comparaison d’images une à une. Ainsi, plus besoin de cet œil humain pour comparer des images, la machine s’en charge et permet alors un gain de temps considérable. En effet, ce travail de comparaison que l’humain prendrait de longues heures à faire, la machine est capable de le réaliser en seulement quelques minutes voire même en quelques secondes en fonction de la taille de la photothèque.

En ce qui concerne la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle travaille toujours en 3 étapes successives : la détection du visage, l’analyse de ce visage qui donne un résultat numérique et la reconnaissance qui compare le résultat numérique avec celui obtenu en analysant l’image de référence. Ainsi, sans faire appel à l’œil humain, l’apprentissage et la reconnaissance faciale permettent de reconnaître automatiquement les visages et de classer les fichiers en fonction des personnes qui y apparaissent.

Le principe est sensiblement le même en ce qui concerne les autres formes comme celles des bâtiments ou encore des objets. L’intelligence artificielle détecte une forme, l’analyse et la compare.

L’indexation et la recherche de fichier ne sont pas uniquement facilitées par les outils de reconnaissance de forme ou de reconnaissance faciale mais aussi par une fonctionnalité de géolocalisation des fichiers. Ainsi, les images de la photothèque peuvent être directement géolocalisées.

Il existe plusieurs cas de figures concernant la géolocalisation.

Premièrement, il arrive que des coordonnées GPS soient déjà liées au fichier (renseignées dans les métadonnées) et le logiciel pourra gérer l’indexation en fonction de ces coordonnées. Les coordonnées GPS sont alors automatiquement prises en compte par le logiciel.

Autre cas de figure, le fichier n’a pas de coordonnées GPS qui lui sont liées. L’utilisateur peut alors renseigner ces coordonnées lui-même lorsqu’il ajoute le fichier à la photothèque. Cela peut se faire directement par le biais du placement d’un point sur une carte ou bien il est possible de rentrer les coordonnées GPS sous leur format écrit.

Une fois les fichiers indexés en prenant en considération la géolocalisation, on les retrouvera par le biais d’une recherche d’adresse, de coordonnées GPS ou bien en naviguant directement sur la carte où l’on sélectionnera un point.

Tout comme la reconnaissance de forme, la géolocalisation permet un gain de temps considérable pour les structures utilisant un logiciel DAM. En effet, la géolocalisation permet l’automatisation d’une partie de la gestion des données multimédia de la structure et notamment de l’indexation et de la recherche par lieu de prise de vue.