Guide dam – L’intelligence artificielle dans le DAM

De plus en plus utilisée dans les logiciels de photothèque et DAM, l’intelligence artificielle est particulièrement utile pour la reconnaissance des formes et la géolocalisation.

Rêvée par tous les humains et fantasmée par le cinéma depuis plusieurs décennies, l’AI (Artificial Intelligence ou IA en français) est aujourd’hui une réalité. Toutefois, elle est bien loin de l’entité numérique que l’on imagine capable de raisonner entièrement seule à la manière d’un être humain.
Présente partout autour de nous, il s’agit d’un outil que nous utilisons chaque jour via nos ordinateurs, nos smartphones, et ce plus particulièrement dans le cadre de la gestion de nos fichiers multimédias (photos, fichiers sons, documents textes, etc.). Les logiciels photothèques et les logiciels de Digital Asset Management font appel à l’IA pour être les plus efficaces possible et les plus pratiques à utiliser. L’IA est d’ailleurs indispensable à l’exploitation des fichiers multimédias tant leur nombre est important pour les entreprises, mais aussi parfois pour les particuliers. Sans cette aide précieuse, il faudrait consacrer un temps considérable, voire infini pour les grosses entreprises, au traitement des données en tous genres.
L’IA permet en fait à la machine de se substituer à l’Homme pour la réalisation de certaines tâches, généralement fastidieuses. Cette « intelligence » ne se base pas sur un apprentissage mais bien sur une programmation faite par l’Homme. Pour bien faire son travail, l’IA s’appuie alors toujours sur un opérateur humain qui émet ses requêtes, effectue des vérifications, réalise certains réglages.

Substitut informatique à l’intelligence humaine, l’intelligence artificielle permet à la fois un gain de temps et d’argent pour les entreprises ayant recours à un logiciel de Digital Asset Management ou à une photothèque pour la gestion de leurs fichiers multimédias.
Bien qu’elle ne puisse totalement remplacer l’œil expert de l’homme ou sa capacité d’analyse et de discernement, l’IA peut prendre sa place lorsqu’il s’agit de réaliser certaines tâches assez basiques. Généralement l’IA se base sur une référence prédéfinie pour réaliser des comparaisons qui lui permettront de réaliser les tâches qui lui sont assignées. Elle peut aussi exploiter les données liées à un fichier (les métadonnées) ou encore parcourir une multitude d’informations à une vitesse record.
L’intérêt majeur de l’IA au cœur des outils de DAM est de permettre la gestion simplifiée d’une quantité impressionnante de fichiers multimédias et ainsi d’éviter la mobilisation de plusieurs opérateurs humains. D’autant plus que l’IA est moins à même de se tromper que l’Homme lorsqu’il s’agit de réaliser certaines tâches comme le classement ou l’indexation par exemple.

Bien des applications sont envisageables pour l’IA dans les logiciels de DAM tout au long du cycle de vie d’un fichier. Lorsque des fichiers multimédias sont entrés dans le système D.A.M., l’IA se charge de l’indexation. Pour cela elle se base sur les métadonnées et sur l’analyse du contenu du fichier, cela passe notamment par la reconnaissance des formes. Grâce à l’IA, l’indexation est alors automatique ce qui facilitera les recherches de fichiers par la suite.
D’ailleurs, la recherche de fichiers multimédias est également basée sur l’IA. Sans cette intelligence numérique pour trouver ce que vous cherchez parmi l’ensemble des fichiers, l’opérateur humain aurait à analyser les fichiers un à un. En addition à cette recherche facilitée l’outil DAM peut également faire des suggestions de recherches ou de documents à consulter qui pourraient intéresser l’utilisateur.
Le classement des documents ou photos repose, lui aussi, sur la mise en œuvre de l’IA. Avec la même logique que pour la recherche de fichiers, l’IA les classes en fonction de divers critères comme le type de document, la couleur dominante, la date, le thème, la popularité, l’auteur ou bien encore le lieu de création.
L’IA permet aussi la reconnaissance des formes. Ainsi, sans qu’une personne physique n’ait à analyser visuellement les images les unes après les autres pour définir lesquelles voient apparaître telle personne ou affiche telle couleur dominante, le système DAM peut le déterminer. On entend par reconnaissance des formes la reconnaissance des visages, des types de paysage, des animaux, des objets, des couleurs. L’IA recoupe en fait les similarités entre les fichiers. De même, la reconnaissance des formes ne concerne pas uniquement les images mais plus largement tous les fichiers (même voix, même écriture sur des documents manuscrits numérisés, …). L’analyse du contenu des fichiers peut aller plus loin, et notamment en ce qui concerne les fichiers textes avec la vérification du plagiat. En comparant le contenu de documents écrits, le logiciel DAM peut non seulement signaler le plagiat mais aussi mettre en lien un fichier avec les sources sur lesquelles il s’appuie. Enfin, l’IA s’avère être une véritable alliée dans la gestion du cycle de vie et du workflow des fichiers.